Comme la plupart d’entre vous sans doute, ma première réaction face au changement de mon quotidien, à cette vie soudain limitée à 4 murs et un toit, a été celle du désarroi, et de l’abattement. Que faire pour ne pas tourner en rond, pour continuer à travailler, comment défendre la Galerie, et mes artistes, alors que le monde de la Culture et des Arts est à l’arrêt.
Je vous avais déjà partagé mes pistes de réflexion dans un article précédent, puis, au détour d’une conversation, la brillante Céline Barrier m’a donné une idée.
J’aime rester en contact avec mes artistes. C’est une des valeurs capitales que je défends et que je place au cœur de mon activité : l’humain. J’aime que ma relation avec les artistes pour lesquels je travaille soit faite de proximité, d’échanges, d’honnêteté. 💞
C’est ainsi que Céline m’a parlé du Parc Animalier d’Auvergne, et de leur situation si compliquée en cette période de confinement. On a évoqué l’idée de faire quelque chose, à notre niveau, pour leur venir en aide, et l’idée était parfaite.
Comme dans les cartoons, j’ai senti une ampoule s’allumer au-dessus de ma tête 💡. Ce projet, c’est exactement ce qu’il me fallait, un coup de boost au moral, une proposition qui rentre parfaitement dans mes valeurs, et qui me permettait de faire quelque chose de concret : ce que j’appelle un cercle de solidarité.
Pour les détails du projet, je vous invite à vous rendre sur la page dédiée à l’événement. Ici, j’aimerais parler de pourquoi ce projet me tient à cœur.
D’abord, il y a une question d’ancrage sur le territoire. C’est très sciemment que, ayant quitté mon poste d’assistante dans une galerie lyonnaise, je suis revenue à Clermont-Ferrand installer d’abord mon agence puis ma galerie. Originaire du Puy-de-Dôme, je suis attachée à mes volcans (au cas où vous ne l’ayez pas compris juste avec le nom de la boîte 😉), à mon Auvergne, à mon chez-moi. Pouvoir aider un organisme qui est situé ici fait forcément pétiller mon cerveau.
Et puis, il y a tout ce que représente le Parc Animalier d’Auvergne. Ce n’est pas un zoo. C’est une zone de protection d’espèces menacées. Ils soutiennent des programmes de sauvegarde de la vie sauvage dans le monde, et œuvrent à la sensibilisation des publics à la cause animale. Je ne pouvais qu’être touchée par leur situation.
J’ai imaginé le projet de manière à ce qu’il bénéficie à tou.te.s les acteur.ice.s de l’aventure : d’un côté le Parc, à qui nous espérons pouvoir verser une belle somme pour les aider à maintenir leur engagement quotidien, mais aussi les artistes, qui ont besoin de revenus, et de continuer à faire vivre leur art, parce que la bouffée d’air qu’ils/elles nous apportent est vitale. Et enfin, le cercle de solidarité est bouclé par la Galerie, qui vient de fêter son premier anniversaire, et qui est le rêve de ma vie, que je refuse d’abandonner si vite.
C’est comme ça que j’aime penser mes projets : un équilibre, une collaboration, un bouillonnement qui peut rejaillir sur l’ensemble des participant.es.
J’espère que vous nous accompagnerez dans cette belle histoire. Répandez de l’amour 💚 autour de vous, c’est essentiel.
Merci,
Sandrine