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Comment préparer au mieux une exposition ? – 1ère partie

L’accrochage d’une exposition est un moment majeur pour les artistes. Accrochage ou scénographie : beaucoup de choses vont se jouer sur la présentation des œuvres, leur mise en valeur. 

Alors, comment préparer au mieux une exposition ?

Etape 1 : au moment de la création / de l’encadrement

Ça semble tout bête et incongru à dire, mais gardez toujours dans un coin de l’esprit que votre œuvre est faite pour être montrée. 

Pensez donc à l’encadrement, au système d’accrochage ou de présentation… Cela peut influencer notamment le choix de vos formats : là où une toile ne nécessite pas forcément une caisse américaine (pourquoi ne pas peindre les bords pour une finition propre ou utiliser du ruban cache-clous ?), une œuvre sur papier aura besoin d’une certaine tenue pour être présentée. 

N’hésite pas à vous renseigner auprès du lieu d’exposition sur leur accrochage : chez moi, on ne présente pas des œuvres au mur avec de la patafix !

Au delà du cadre et verre traditionnel, un papier épais peut tolérer un système de baguettes en haut et en bas. Un papier fin peut être contrecollé sur bois. Sous verre, pensez à la marie-louise : un encadreur de proximité peut vous les réaliser sur-mesure, ou même dans des boutiques comme Zôdio. Et dans les formats les plus classiques, certains cadres vendus chez Leroy Merlin le sont avec le passe-partout intégré. 

*Note : ceci n’est pas un article sponsorisé. Je n’ai pas d’actions à Leroy Merlin. Par contre, j’achète parfois des cadres chez Action. 

Si votre exposition a lieu chez un.e professionnel.le, le mieux est peut-être de lui demander conseil en amont. 

Etape 2 : avant l’accrochage

En fonction du système d’accrochage sur le lieu d’exposition, vos œuvres devront être pourvues de l’attache nécessaire. 

Pour les tableaux : percez le trou pour le piton, et collez celui-ci à plat derrière l’oeuvre avec un morceau de scotch ou fournissez-le dans un sachet. 

N’oubliez pas de mettre les clés à l’arrière de vos tableaux (une clé, c’est le petit triangle de bois fourni qui vient se mettre dans l’encoche du châssis dans les coins)

Pour les oeuvres sous cadre, attention : de nombreuses attaches classiques de cadres sont prévues pour des crochets X. 

(un crochet X, c’est ça)

Avec un système de cimaises, on utilise généralement des crochets qui ont plus de volume. Pensez à rajouter une ficelle, un fil de fer ou autre (par exemple, ces petits anneaux de métal bien pratiques). 

Etape 3 : on vérifie, puis on emballe

Vérifiez tout deux fois : est-ce que l’attache est bien positionnée de façon à ce que mon œuvre soit accrochée dans le sens dans lequel je l’entends ? Est-ce qu’elles ont toutes leur piton ou leur système d’attache ?

Pour l’emballage, la règle est simple : sur toile, on emballe bulles à l’extérieur, pour éviter le risque que les bulles marquent sur la toile. Sous verre, on emballe bulle vers l’intérieur, pour offrir une couche de protection supplémentaire. 

Et pour le transport, c’est simple : le plus lourd en bas. Deux formats de taille similaire peuvent être posés face à face. Un format plus petit face contre dos. Encore une fois, le principe est de venir éviter tout ce qui peut venir faire du poids à des endroits fragiles, c’est à dire marquer ou percer la toile, ou risquer de briser/fendre le verre. 

Rendez-vous au prochain post pour l’accrochage en lui-même ! 

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